Mon défunt amour
Dés que je t’ai vu
J’ai sue
Que j’étais faite pour toi
Et toi pour moi
Mais pour toi je n’existais pas
Tu ne me regardais même pas
Transparente et invisible
Voilà ce que j’étais pour toi
Alors que tu étais de mon cœur le roi
Mon cœur n’a pas supporté l’insatiable
Et à présent il s’est tue
Je gis au fond de ma tombe
Et je pense toujours à toi, mais tu
T’en fou, tu ne pense pas a mon ombre
Tu n’es même pas venu à ma mort
Pas même une pensée de toi est venue ce jour
Mon corps se désintègre
Mais mon cœur t’appartient toujours
Mes os sont de plus en plus maigre
Mais mon âme t’appartient toujours
Toute ma vie je t’aimais
Toute ma mort je t’aimerais
Mon amour pour toi a causé ma perte
Je me rappelle bien du jour
De ma terrible et lente mort
J’étais venue comme chaque jour
A l’ombre du peuplier pour te voir, or
Toi tu souriais de ton sourire angélique
Tu était beau comme un dieu de l‘antique
Mais je vis à ton bras une autre fille
Et je vis à tes yeux que tu l’aimait elle
Dans ma tête remplie de chagrin et de pleurs
J’ai pensée qu’il fallais que je meurs
Pour que tu me regardes enfin un peu
Et que tu arrêtes d’être heureux
Ma main prit mon couteau qui lui m’aimait
Et coupa d’un geste doux et sec mes veines
Je me souviens bien de mon sang qui coulait
Qui s’échappait de mon corps sans peine
Le banc sur lequel j’étais assise était rouge
Sans rien ni personne autour qui bouge
D’une voix faible je t’ai appelée mon chéri
Mais ce fut elle qui se retourna et qui me vie
D’horreur elle tomba
Et toi tu la secourras
Moi je mourrais
Et tu t’en fouttais
Sur mes bras, mes jambes, mon corps
Partout du sang qui coulait et formait
Un triste poème de ma mort
Mes larmes coulaient et se mélanger
A la marré de Sang et de Terre
Qui s’était formée à mes pieds
L’agonie lente et terrible riait
De moi qui avait tout perdu sur Terre
Toi tu étais avec elle et l’embrassait
Moi, mes yeux s‘assombrissaient
La mort était juste devant moi et
M’enlaça tendrement pour enfin m’apaisait
Je fus emportée à la morgue
Mes parents pleurèrent longuement
Quand dans l’église s’est élevé le chant de l’orgue
Moi je passais lentement
Je me promis que ma beauté noire
Resterait gravée au fond de toute les mémoires
Le cercueil traversa la salle
Tous es visages étaient palle
Mais la seule personne à qui je pensai
N’était pas là et cette pensée me narguait
Tous mes vains espoirs s’étaient tus
A présent que je n’étais plu
Pendant toute une éternité
Je t’attendrais même plus s’il le fallait
Si seulement tu pouvais m’aimer